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Crédit immobilier : stabilité des taux en novembre

Selon les derniers baromètres des courtiers en crédit immobilier, les taux tendent à se stabiliser en novembre. Après cinq mois de mouvement, la hausse marque une pause sous l’impulsion d’une moindre tension de l’emprunt d’Etat. Alors que l’année comptable se termine, certaines banques continuent leur politique concurrentielle. La stabilité des taux est intimement liée aux évolutions de l’OAT 10 ans. Difficile de prévoir dès lors quels seront les ajustements à venir, mais aucune répercussion brutale ne peut être envisagée.

Cafpi, Empruntis et les autres, tous les courtiers s’accordent à dire que la moyenne des taux fixes s’est stabilisée. Chez Empruntis, le taux médian sur 15 ans s’établit à 3,15%, à 3,55% sur 20 ans, soit les niveaux observés un mois plus tôt. Si évolutions il y a, elles ont lieu vers le bas, très marginalement vers le haut pour les taux aux extrêmes (7 ans et 30 ans). Pas d’emballement toutefois, cette stagnation n’augure aucune baisse prochaine. Les taux minimum accordés aux meilleurs dossiers gagnent encore quelques points avec un recul de 0,35% sur la durée de 15 ans.
Monté à 2,68% en septembre, l’OAT 10 ans est redescendu sous la barre de 2,40% début novembre. Sa valeur au 6 novembre est de 2,28%. Rappelons si besoin est que cet emprunt d’Etat est l’indice sur lequel s’appuient les banques pour déterminer les taux fixes aux particuliers. Cette forte variation sur 15 jours n’a pas encore été répercutée par les établissements de crédit. Certaines banques ont déjà bouclé leurs objectifs pour l’année et se montrent peu enclines à d’ultimes efforts commerciaux à la fin de l’année comptable. D’autres en revanche cherchent toujours à capter de nouveaux clients sur le long terme par le biais du crédit immobilier, et sont prêtes à réduire leurs marges.

Les conjectures vont bon train mais rien n’est arrêté. Capfi table sur un retour inéluctable mais modérée de la hausse des taux, tandis qu’Empruntis prévoit plutôt une relative stabilité sous réserve que l’OAT 10 ans maintienne son niveau actuel. Autant d’incertitudes qui témoigne de la nécessité de mettre les banques en concurrence. Au-delà de la politique d’octroi variable selon les établissements, les écarts de taux entre les différentes offres peuvent être conséquents avec une répercussion sur le coût global du crédit.